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Les Photos de Barbenoire
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5 juin 2017

Chez les Magiciens et Sorciers de Corrèze (Gaston Vuilller)

Avant Propos:

"Dans la magie et la sorcellerie se mêlent les cultes païens et l'adoration des saints et des reliques. La superstition c'est la religion non contrôlée et dominée, avec ses zones d'ombre inquiétantes puisant dans le tissu archaïque de chaque région et de l'Humanité toute entière."(introduction de l'article de presse concernant l'exposition,journal La Montagne du 17 février 2017)

Définition Littré : superstition (f) ° Vaine croyance, qui prêtere un caractère sacré à certains phénomènes, à certains actes, à certaines paroles. - La superstition est ennemie de la religion. - Rien n’est plus opposé à la véritable dévotion que la superstition.

° Pratiques inspirées par cette croyance. - La confiance qu’on avait aux devins, aux oracles était une superstition païenne. - Chez ce peuple, le culte religieux n’est qu’un amas de superstitions. 



 Ayant connaissance de cet article dans ce journal dans lequel j'apparais souvent ( suite à mes activités de conteur auprès des enfants et quelques petites bricoles associatives) et ayant déja pris connaissance des travaux de Gaston Vuiller et de son oeuvre et son intuition ethnologique (un de mes centres d'intérêt est l'ethnologie et l'étude des peuples même si j'ai une approche plus biblique dans ce domaine ) je me suis rendu au Cloître de Tulle pour ce petit photo-reportage avec mon appareil et mes "a prioris "de catholique de Tradition et grand ethno-différentialiste devant l'Eternel , concernant la survivance du paganisme et de la supersition ancestrale, dans nos campagnes :

Exposition Chez les Magiciens et Sorciers de Corrèze - Album photos - Les Photos de Barbenoire

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Petite Biographie de Gaston Vuiller:

Gaston Vuillier (Perpignan, 1845 - Gimel, 1915) est un artiste dessinateur, voyageur et ethnographe, qui a travaillé pour les grandes revues illustrées du xixème siècle en particulier "Le Tour du monde".

À partir de 1892, c’est en Limousin, à Gimel, que Vuillier trouva son port d’attache, fasciné par la beauté des paysages de ce lieu. Il lutta farouchement en faveur de la sauvegarde et de la protection du site des cascades.

Il peint de célèbres œuvres et des autoportraits tels que Le voceroLa sorcièreLe pavillonAu bord de l'étang...

Passionné par les pays méditerranéens, il publia des ouvrages sur la Sicile, la Tunisie, la Corse, la Sardaigne. Il s'attacha particulièrement aux Baléares, et publia en 1888 Voyage aux îles baléares. Accueilli à plusieurs reprises par l'archiduc Louis-Salvador de Habsbourg-Lorraine dans ses propriétés de Majorque, il éprouva beaucoup de sympathie pour ce mécène, ouvert aux arts et aux sciences. 

Une biographie intitulée "Gaston Vuillier ou le trait du voyageur" retrace l'histoire de ce dessinateur, jusqu'à son combat pour protéger les cascades de Gimel.

(source Wikipedia)

 

En guise de conclusion, quelques extraits de remarques ethnologiques et raciales concernant basées sur l'observation de certaines pratiques paiennes de l'auteur en Corrèze (note: qui ne serons peut être du goût de certains de mes amis corréziens mais qui sont pertinentes selon mes maigres connaissances en la matière et mes propres observations depuis que je vis dns cette région! ), relevées lors de ma visite de l'exposition :

-"Ici, en dehors de l'empreinte sauvage que donnent aux montagnards les bois, les torrents et les nuées, nous constatons d'abord l'action manifeste de lois ataviques. Dans une étude très sérieuse et très savante sur les races humaines du plateau central, publiée par le Bulletin archéologique de la Corrèze, M. Roujou a établi que les points culminants de la région corrézienne servirent d'asile aux plus anciennes races de l'Occident. Il a découvert, au milieu de populations supérieures ayant pénétré plus tard, la présence de types humains d'une extrême infériorité et remontant, vaisemblablement, à une antiquité très haute. Il a également révélé, en ces parages, l'existence, longtemps contestée, des races mongoloïdes. Mais celles-ci sont de moeurs assez douces.
Il m'a été facile d'en reconnaître moi-même des individus dont les principaux signes distinctifs sont: les cheveux noirs, rudes, plantés droits, les yeux obscurs et bridés, la peau jaunâtre. En certaines régions stériles de la montagne, et çà et là dans les pentes inférieures, on retrouve, dans plusieurs hameaux, le Liguroïde au type caractéristique, dont le naturel a conservé la cruauté, la bestialité et la rapacité des vieux ancêtres. Comme leurs aînés ils sont farouches, taciturnes, méfiants; longtemps ils demeureront ennemis de tout progrès."

-[...]"Ce mélange de races barbares, cette persistance d’impulsions primitives nous expliquent pourquoi les superstitions et les légendes du Limousin n’offrent point la poésie nébuleuse et attachante qui les distingue dans la Bretagne celtique. Et pourtant quels paysages mieux que ceux de la Corrèze pour éveiller la poésie ! Mais l’atavisme dirige plutôt ces races vers la sorcellerie et la magie noire, vers l’effroi des nuées et des tempêtes, vers des conceptions d’épouvante."

-[...]"Quoi qu'il en soit, le paysan limousin en son ensemble est fort pauvre, il dispute sa vie au sol maigre, sous un ciel rude; ignorant et faible, il devient facilement la proie de gens d'affaires peu scrupuleux, et dès lors la loi, qui devrait être tutélaire pour lui, l'effraye. Sa prudence excessive, son âpreté dans les questions d'argent s'expliquent naturellement. Cependant la confiance est de règle dans les rapports de paysan à paysan, et il faut leur reconnaître même une loyauté peu commune. Jusqu'en ces dernières années les prêts d'argent se sont faits sur parole, et rarement l'un d'eux s'est soustrait à ses engagements d'honneur."

(Gaston Vuillier, « Chez les magiciens et les sorciers de la Corrèze », Le Tour du monde, n° 43, 28 octobre 1899)

 

 

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